Les maisons « iceberg» gagnent du terrain A Londres

Vers les années 90, les Londoniens ont commencé à construire des logements en dessous du niveau de la rue afin d’avoir des pièces supplémentaires. En effet, à cette époque, les habitants de Londres estimaient qu’il est moins cher d’élargir la maison vers le bas que de déménager. Cependant, avec la crise qui a sévi le monde entier en 2007 et la récession de 2008, cette nouvelle conception de la maison a gagné de la place dans cette ville. De plus, la règlementation londonienne par le biais des organes de conservation du patrimoine immobilier impose des règles très strictes quant à la construction en hauteur.

Les maisons « iceberg» gagnent du terrain A Londres

En effet, le nombre de personnes décidant de construire des maisons « iceberg » n’a cessé d’augmenter ces dernières années. Pour l’année 2013, le maire de la ville de Kensington et Chelsea a reçu près de 450 demandes s’il n’a reçu qu’une vingtaine de demandes il y a une décennie.

Ainsi, l’on enregistre dans toute la ville des pièces érigées en dessous des maisons allant jusqu’au jardin voire sous la rue. Selon Murad Qureshi, un travailliste de l’Assemblée de la ville, on peut même trouver des constructions à deux ou trois niveaux sous terre à Londres. Avec le développement de la technologie, les architectes réussissent à mettre en place des garages pour des voitures ou encore des piscines dans ces endroits.

Et ce travailliste d’ajouter que l’année dernière, il a projeté d’imposer des limites à ces pratiques mais son projet a voué à l’échec. En effet, selon ce travailliste, la réalisation de travaux dans les sous-sols est perturbante pour les habitants des alentours, d’autant plus que les travaux peuvent durer plusieurs mois et même plusieurs années pour certains projets. Par ailleurs, l’on annonce les constructions érigées dans les sous-sols peuvent endommager les conduits d’égout qui y sont installés.