L'affaire Bernard Tapie

Alors que l’affaire Adidas, opposant Bernard Tapie à une filiale du Crédit lyonnais, créa une forte polémique dans les années 90, on retrouve aujourd’hui les défenseurs de l’homme d’affaires sur le banc des accusés.

L'affaire Bernard Tapie

Le contexte de l’affaire Adidas

En 1992, alors que l’homme d’affaires Bernard Tapie devient ministre, il vend sa société et l’entreprise Adidas dont il a fait l’acquisition en 1990 et a redressé grâce à de lourds investissements. La revente d’Adidas au Crédit lyonnais, qui avait financé son achat deux ans auparavant, va entraîner la faillite du groupe Tapie et de l’homme. A partir de 1995, Bernard Tapie attaque le Crédit lyonnais qu’il juge responsable de sa perte et d’un « montage frauduleux » pour bénéficier de la plus-value de la revente d’Adidas. Au terme des différents procès de l’affaire Bernard Tapie qui s’achèveront en 2008, on estime que l’homme d’affaires a perçu près de 403 millions d’euros.

Retour de l’affaire Bernard Tapie

Devant les médias La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a été récemment entendue par les juges afin de mieux comprendre le rôle qu’elle a joué dans l’affaire Bernard Tapie et notamment dans le choix, en 2007, d’un tribunal arbitral (autrement dit).